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Claire GOTTA - Cabinet de psychothérapie

Psychopraticienne certifiée, Thérapeute

Inceste/Incestuel
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Les symptômes évocateurs d'un traumatisme incestueux (inceste et incestuel)


Pour un bon nombre de personnes ayant grandi dans un contexte incestuel, il est plus que fréquent que des symptômes persistants restent sous silence ou soient minimisés avant d'envisager de s'en remettre à des professionnels de la santé, et ce entre autre parce que les ressentis et vécus personnels/individuels n'étaient pas entendus dans leurs familles dysfonctionnelles.  Leurs besoins personnels ont donc été verrouillés, oubliés dans les profondeurs et ont pu se transformer en des pensées automatiques (je ne dois pas me plaindre, je n'ai pas le droit d'avoir mal, je dois m'en sortir seul, je dois être fort-e, etc).


Avant toute chose, il convient donc de se rassurer sur la démarche qui est la vôtre quand vous envisagez de demander l'aide et le support d'un professionnel de la santé, quelque soit son domaine d'activité.

Avoir recours à un soutien extérieur, et surtout prendre soin de sa santé n'est pas symbole de faiblesse ou de victimisation.


Vous trouverez dans cet article une classification non exhaustive mais somme toute assez éclairée, des diverses formes symptomatiques que peut prendre un trauma incestueux (inceste comme incestuel).

Je vous invite à faire également preuve de discernement et de vous assurer que tout ou partie des symptômes évoqués ne relèvent pas d'une problématique physiologique pouvant être traitée de manière médicale !

Le psychologique ne résout pas tout. De même que le médical ne résout pas tout. L'important étant de créer une alliance entre les 2 pour s'assurer les meilleures chances possibles de résolution symptomatique.



Les symptômes psychiques

Cauchemars de répétitions, pensées intrusives, phobies d'impulsion...

  • Pensées et ruminations dévalorisantes, intensives, obsédantes et incontrôlables.
  • Présence de cauchemars qui se répètent, d'insomnies avec peur de l'endormissement.
  • Phobies d'impulsion avec flashs soudains de scénarios dégradants, humiliants, insultants, violents envers soi-même ou les autres.
  • Distorsions cognitives, avec présence fréquente et persistante de la personnalisation et du blâme.
  • Dissimulation à son entourage, par nécessité, par peur du jugement ou par banalisation des dits symptômes.


Les symptômes comportementaux

Conduites dissociantes, raptus suicidaires, auto-mutilations (physiques ou psychologiques)...

  • Mises en situation à fort danger potentiel ou avéré avec impossibilité de réaction d'opposition (consommation d'alcool, de drogues, crises boulimiques, prises de décisions irrationnelles...).
  • Raptus suicidaires sans signes avant coureur de volonté de passage à l'acte.
  • Mutilations corporelles et/ou mentales (besoin irrépressible de se faire du mal)


Les symptômes somatiques

Réactivité sensorielle ou corporelle

  • Activation corporelle de la mémoire traumatique due à un stimulus sensoriel extérieur : une odeur, un bruit, un goût, une douleur (ex odeur de cigarette se rapportant à l'agresseur, bruit de klaxon renvoyant aux passages de voitures dans l'environnement durant l'agression...).
  • Réactivité du corps de manière cyclique et inadaptée (démangeaisons, irritations, échauffements des parties génitales...).


Les symptômes relationnels

Lien d'attachement désorganisé, syndrome du sauveur, recherche de la perfection

  • Difficultés d'attachement relationnel (impossibilité de créer des liens stables, sincères et sécurisants).
  • Problématiques d'appréciation des intentions d'autrui (excès de confiance ou de méfiance).
  • Remise en cause systématique de soi face aux attitudes, comportements, réactions d'autrui.
  • Absence de limites ou éloignement dans les relations aux autres par peur d'être rejeté, abandonné, désaimé, violenté, manipulé.


Les symptômes sexuels

Inhibition sexuelle, troubles de la libido et du désir, sensibilité corporelle, hypersexualité

  • Douleurs lors des rapports pouvant entraîner un vaginisme partiel ou total (entre autre).
  • Enfermement mental dans un "rôle" à tenir, une "dette conjugale sexuelle".
  • Rejet (verbalisé ou non) de certains gestes (sexuels ou non) ou caresses avec sensations d'effroi ou de dégoût incontrôlées.
  • Hyperactivité sexuelle (recherche de partenaires multiples avec mise en danger potentiel, pornographie et/ou masturbation excessive...).


Notez par ailleurs que l'anxiété généralisée ou trouble anxieux peut également trouver son origine dans une problématique de famille incestuelle. Je vous invite à lire l'article portant sur ce sujet pour y trouver des éléments de réponse à vos interrogations.


A lire aussi : Souffrez-vous du complexe du smiley ? Comprendre et reconnaitre le trouble anxieux


Différences entre trauma et traumatisme


La présence de symptômes évoqués précédement peut donc révéler un impensé traumatique persistant. C'est pourquoi il est important de se référer à un professionnel de santé et d'aide psychologique pouvant vous aiguiller.

Je terminerai cet article en rappelant qu'un trauma ne va pas systématiquement de pair avec un traumatisme.

Le trauma représente l'événement, l'agression en tant que tel. Le traumatisme lui s'inscrit dans une notion de temporalité et se réfère à l'image que le psychisme a gardé de cette agression. C'est bien l'image et l'intensité surtout de l'agression qui induisent la mise en place symptomatique.

Gardez bien à l'esprit en revanche que l'impact n'est pas retentissant de la même manière pour tous, mais cela n'enlève en rien la réalité des agressions et situations subies.



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