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Claire GOTTA - Cabinet de psychothérapie
Psychopraticienne certifiée, Thérapeute
Inceste/Incestuel
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Une relation incestuelle peut-elle devenir une relation saine ?
Extraits de l'article
C'est le désir, l'idéal inavoué d'un bon nombre de personnes victimes d'incestuel et d'abus familiaux, que la relation à leur famille, à leur bourreau, leur agresseur, qu'il soit un homme ou une femme, s’assainisse pour « le bonheur de tous ». Pour beaucoup, c'est d'abord le déni qui les a fait tenir, leur faisant croire à l'illusion d'une relation familiale idyllique, à des relations équilibrées et parfaitement banales comme dans toutes les familles. Seulement l'équilibre défaillant, lorsqu'il devient évident pour celle ou celui qui le subit, marque le point de non retour au modèle relationnel familial jusqu'à lors établi.
En consultation il n'est pas rare au démarrage de la thérapie de constater combien ceux qui souffrent de l'abus incestuel ont pour vocation de "se soigner" eux pour trouver l'apaisement auprès de ce parent, ce frère, cette sœur qui les persécute et les domine psychologiquement comme émotionnellement parlant. Ce semblant de réconfort cherché en thérapie devient vite obsolète quand est réalisé ce que cache vraiment le climat incestuel.
Dans toute « relation » d’emprise, les notions de vampirisme, d’écrasement, de possession et de domination de l’autre sont légions, si bien que la personne la subissant perd toute capacité de discernement et voit son propre narcissisme totalement écrasé par l’autre. L’estime de soi, fondamentale à tout être humain pour connaître sa valeur et défendre son intégrité, est totalement altérée et même aliénée dans le cadre de l’abus incestuel.
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Le cerveau humain étant bien fait, nous vivons tous des formes de dissociations légères à modérées au cour de notre vie, que l'on pourrait même alors qualifier de détachement émotionnel instinctif sans que cela n'affecte le quotidien. La dissociation émotionnelle dite commune diffère de la dissociation émotionnelle traumatique par 2 points caractéristiques : - la durabilité des effets dissociants : on parle alors bien de troubles dissociatifs car impactants considérablement et au long cour la vie d'un individu - l 'intensité émotionnelle causant la dissociation : on parle bien d'impacts émotionnels traumatiques à fort danger de mort psychique induisants donc une scission du corps, de l'esprit et de l'émotion.
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